Hoyo de Monterrey – Short Pyramides EL 2011

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Amateur de cigares légers et gouteux, j’aime bien hoyo, avec une affection particulière pour le Hoyo des Dieux et le double Corona.
J’avais donc fait l’acquisition d’une boite de celui-ci, qui a rejoint mes regalos sur lesquels je reviendrai plus tard.

D’apparence, c’est un module qui est bien pensé : il se fume facilement, un cepo correct (^^t pas trop gros), et le format torpedo / pyramide que j’aime beaucoup. Sur le cepo, je suis un peu girly je sais, mais après quelques brise machoires, vraiment je prend le critère en considération.

Comme certains éditions limitées, il présente un tabac, au moins pour la cape, ayant subi une fermentation / vieillissement prolongé de plusieurs années.

Dans mon imaginaire, j’ai cru que j’avais touché une marque que j’apprécie, dans un module inédit chez elle et que j’apprécie, avec une cape qui apporterait un gain de puissance à cette saveur parfois evanescente du Hoyo. Je me souviens même l’avoir trouvé en même temps qu’une belle boite de Gold Medal Bolivar – jour de chance ?

Le cigare a donc une cape soyeuse, mais sans gras particulier, avec ce grain propre aux tabac agés utilisés pour certains cigares, une teinte plus foncée, une texture légérement nervurée. Il dégage une forte odeur de cuir et  à cru non seulement il annonce un tirage excellent, mais il annonce aussi des notes végétales.

En faisant court, de l’allumage au dernier tiers, ce fut l’ennui et la déception. Voir aussi une forme de révélation, en écho au précédent Ramon Allones EL que je n’avais pas apprécié. Même si le tirage est excellent et que la fumée est présente, la cape apporter un terreux / poivré qui obfusque complétement les saveurs hoyo qui survivent péniblement dans une pointe végétale et un peu d’épice. La puissance est effectivement nettement supérieure à ce que fait hoyo d’habitude, mais c’est au sacrifice de ce qui fait pour moi la personnalité d’un Hoyo, à savoir une grande finesse arômatique. Là, il y a une rusticité désagréable. 

Au fur et à mesure, le terreux et le végétal vont partir dans des notes clairement sur l’empyreumatique, et on a vraiment l’impression là encore de fumer du tabac séché (ce qui est un comble). Ca tombe non plus dans le registre de saveur d’un cubain, mais quasiment dans le registre d’un vieux tabac brun. J’ai fait un retour à l’adolescence car j’ai retrouvé le goût (pas exactement identique, mais avec des similitudes) d’un tabac brun comme le Ajja.

Contrairement à la promesse annoncée, cette édition n’a pas grand chose d’un Hoyo, et d’ailleurs souffre du même mal que l’EL de Ramon Allones. Le produit est tellement accès sur la cape qu’elle écrase tout.

A noter en outre que sur le dernier tiers, j’ai rencontré des problèmes de combustion (en cratére).

Je vais laisser le reste de la boite vieillir, sans hâte de renouveller l’expérience, car si je souhaite un cigare rustique et puissant, je trouverai mieux équilibré et moins cher ailleurs.

Un cigare sans grand intérêt gustatif, et c’est dommage car le choix du module est excellent.

2 Commentaires

Quid du Petit Campañia de chez El Rey del Mundo ?

Même module exactement, je l’ai trouvé bien sympa !

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Même punition … à oublier jusqu’en 2014.

J’ ai eu expérience très intéressante avec un RyJ Petit Princess de 2007 acheté en 2009. Ce cigare était très rustique (gros terreux épicé), cela ne me déplaisait pas à l’occasion, puis j’en ai oublié une boite au fond de l’armoire.
Regouté il y a peu le petit bourru s’est transformé en véritable petit bonbon…. Il y a de l’espoir pour ton Hoyo…

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