Je l’ai vu. Ça y est. Le syndrome de la page blanche. L’absence d’envie décrire, de se sentir con et naze au bout de 3 lignes. Cest horrible.
Pendant ce temps, j’ai passé mes soirées dans un bar de Genève. Il se nomme : La plage.
Et alors que je croyais m’être éloigné de ce blog quelques jours je suis tombé dans un lieu de perdition. Un lieu où Balzac a croisé Houellebecq et ils en auraient profité pour nous pondre un lardon.
Je me suis un peu retrouvé seul dans une nouvelle tranche de vie, accompagné de personnages pittoresques; d’une palette allant du Suisse du valais (le mec qui quand il sort avec une fille c’est en fait sa soeur), le kéké genevois (2nde ville la plus safe du monde, mais il était baron de la drogue a 19 ans et avait une grosse BMW et c’était la teuf tous les soirs, mais maintenant, il a plus 3 balles pour sa bière), le garagiste homosexuel frontalier qui n’a pas fait son coming-out a cinquante balais, et des gentils perdus, l’ancien surfeur qui surfait en Californie dans l’atlantique (sic), l’étudiante déchirée qui parle a 300 kilomètre heure, la barmaid brésilienne aux seins refais.
Dans ce bar on joue sa bière aux dés : la bière est à 4 francs Suisses ou sinon c’est le score au lancé de dés en France. J’ai découvert quelque chose : certains naissent pour faire des 6. Ça n’a rien d’un hasard; c’est une prédestination.
On retrouve une ambiance de petit patelin avec les histoires hypothétique d’un gars un peu benêt que des histoires rapportées ont transformé en tueur sanguinaire mais qui dit pardon monsieur quand il bouscule, des vieux retraités qui écoulent leur retraite au tribolo, attrape couillon local.
Tu vas me dire : Mais pourquoi ? Simple fils! Je suis un gars archi-simple et qui aime les gens simples. Et le fumoir Genevois…
Faut dire que dans le fumoir Genevois, il y a du connard de compétition. De l’ultra lourd; fat; et pire que du Parisien – Bien pire. Un peu comme le croisement génétique d’une tribu consanguine avec une lignée de milliardaire. Ça en confine à l’eugénisme; mais à l’envers. Si le but c’est d’avoir des rustres, gras, cons et mal élevés, Genève bat Paris haut la main. Ce n’est même pas battre tellement la barre est haute.
A côté du fat fuck genevois nourri a la moitié-moitié et aux gambas à gogo (le terme mavait toujours indiqué la présence proche dun gogol, maintenant jen ai la certitude, ils mentourent), le parigot fait office de mec sympa et avenant quoi qu’un peu lourd avec ses conneries de bobos. Là les mots me manquent. Des connards. Des vrais. Puants, pesants, mal élevés. D’ailleurs la preuve : Ils boivent du vin suisse. Oui.
Rhaaaa putain le vin suisse, ça a failli me faire arrêter le vin ! C’est un peu comme le Suisse de Genève : Ça manque d’élevage et c’est mal fait.
Des vins acides, sans longueur, sans finesse. Ils font même du vin avec du chasselas. Oui oui !!!!! Toi tu le bouffes a table, eux ils font du Fendant, a prononcer avec une accentuation a la con sur le fen du genre Feiiiiinnnndaaaaaant. Je nen mettrai même pas dans un cubi pour faire un kir. Ici ils aiment avec un chauvinisme de tellement mauvais goût que jai renoncé à leur faire boire du vin. Ils disposent des meilleurs Riojas, chianti, voir vins du Rhône. Et ben non, ils vont se défoncer le bide a coup de Dame noir ou de noir divin (vous noterez lhumilité, du noir divin, fait à Genève au bord de la route.)
Genève c’est un retour dans le passé. Une société homophobe, xénophobe, qui vit dans son enclave et déteste le monde entier. Et surtout les frontaliers qui au final font tourner leur ville parce que les fat fucks sont trop fainéants pour faire ces travaux-là. Les deux arguments phares sont : il y a le lac et la montagne. Super chouette. C’est vrai que c’est super de se dire : je vis dans une société rétrograde, patriarcale et fascisante, mais l’air est pur – faut-il y voir une corrélation ? Non mais je pense surtout que létat desprit local et surtout la propension au gras sont une explication suffisante à la prostitution locale qui est abondante on peut même parler de concurrence ici.
Comme dans tous les endroits où largent règne, rien na de charme, rien na de goût particulier, mais tout a un prix. Dailleurs comble du mauvais gout, il y a des fumoirs dans les salons descortes enfin les bars à putes mais chers quoi. La classe. La quintessence.
Toute cette charmante faune je l’ai observée en silence, fumant mes cigares. Pour les derniers, je suis un niais qui fume sans bague (Mais à quoi ça sert ???) pour les premiers, au pire c’est de la démonstration sociale (faut dire qu’à côtoyer les premiers, faut pas leur reprocher), je n’ai au bout de 6 mois fumé avec vraiment personne. Des clubs d’affaire aux terrasses, mes potes fumeurs me manquent.
J’aimerai dans certains moments voir mon bonzes inondé de lumière mon moment en expliquant au gros lourd qui me dit de tremper mon cigare dans l’alcool avant de l’allumer d’aller se faire mettre.
Bref, ici dans cet endroit ou un fumeur devrait s’épanouir (vu les boutiques et la bonne qualité des cigares) mais il n’en ait rien : le cigare c’est le partage. Cest moche à dire, mais le plaisir de fumer ce monarchas, ce nétait pas la party on the roof top dun palace, cétait de contempler le lac avec un cigare offert en pensant au commentaire quon en ferait. Ce monarchas était grand, doux suave, jaurai cru fumer un grand Sir Winston dailleurs. A laveugle je me serai fait avoir.
Le plaisir ça a été de rencontrer un mec qui ma dit que mon blog lui manquait de faire leffort de le faire, même si je ne vais pas parler cigare beaucoup. Ça a été de rigoler dans un fumoir avec deux vrais amateurs en dépiautant un cigare quon ne connaissait pas. Cest la curiosité, les yeux qui sillumine quand on se refile une vitole lair entendu ça cest bon mon chti pépère dirait lami.
Alors pour l’histoire:
Merci Mathieu pour le sancho panza, la visite des civettes léhmaniques
Merci Marc pour le juan lopes
Merci Flavien et Ludo pour le Monarchas, le RA 898, le Paratagas-ki-va-mourrir-ce-soir, et le por Larranaga
Merci Douch de fumer avec moi sans complexe quand je rentre en sol parisien
Merci Pascal d’amener des blancs du rhone pour remonter le moral à ton pépére
I’m back in business.
Bitches!
8 Commentaires
Quelle regalade, j’en ai pleuré de rire!!!
Que ca fait du bien de te relire, continue de nous barder!!!
@plus l’amigo
😉
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Tu es exactement dans la vérité. Et tu décris très bien l’envers du décor de cette ville que je commence a très bien connaitre aussi. Un monde à part je dis souvent. Sûr que les fat fucks ne vont pas apprécier!
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Yes, c’est reparti !
Ouf, je commençais à désespérer, je croyais que tu avais remisé ta plume et tes vitoles ! Que c’était fini de rigoler comme un con dans mon coin tout seul en profitant de tes commentaires !
Non, c’est pas fini, t’as l’ai en forme, tant mieux !
Continue ton blog, parce que pour les autres, je ne sais pas, mais moi, tu me fais marrer !
@ bientôt
Dami
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Ouaiiiiis « Putain » (désolé ça sort du cur!) Que c’est bon de te retrouver et te relire !!!
Continue « tes délires » surtout sur ton blog, pour notre plus grand plaisir, et à nous régaler…
@bientôt,(j’espère lors d’une autre virée Suisse avec les amis Flavien et Ludo !)
Eric (Néophyte)
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Merci mec .
A bientôt j’espère.
Ludo
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Finally !
I missed you babe’
Let the bitch-slap start again !
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Ah en voilà une excellente nouvelle !!
Merci à toi d’être de retour et continu à nous faire rêver avec tes excellents articles !!!
C’est en partie grâce à des blogs comme le tiens que je me suis décidé moi aussi à créer mon « p’tit coin parlant cigare » il y a peu.
Bonne continuation 😉
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Content de ton retour parmi nous !! C’est avec plaisir que je lis ce post en fumant, grâce à toi un hoyo du prince ( que tu m’as fait découvrir) . Je tE confirme tes impressions sur Genève et sa population, ayant vécu 3 ans à la frontière côté Annecy…. Ta description est très juste y compris escort club… L’argent règne , rien n’a de charme, rien n’a de goût ….. C’est Genève !!! Je ne l’aurai pas mieux formulé !!
Dom
Viens faire un tour à Montpellier ….les filles sont jolies et heureuses de vivre…même sans trop de pognon….et on fume le cigare dans des paillottes au bord de l’eau ( la mer pas le Léman ) en sirotant un mojito !!!
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