Edmundo Dantes – Conde 54

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Alors que ma soirée commençait mollement à la maison des centraliens, avec un double edmundo (je ne sais pas ce qui m’a pris….et je suis toujours sous le choc) et un fruit pressé, l’amertume de la dégradation lente mais certaine du lieu (sol sale, tables sales, bordel ambiant) risquent de faire basculer ma soirée d’un moment de détente d’exception à une nouvelle du grand Charles.

Mon vitologiste avec lequel j’avais convenu d’un rednez vous à 19:00 arriva à l’heure à 19:30, et après des retrouvailles, des présentations et un choix de cocktail pour le moins particulier, il m’ouvre sa boite aux trèsor.

J’en sors un flor de selva …..arf….Et là un joyaux ! Un Balmoral !!!! Dans la cave du vitologiste !!!!
Oui tu es démasqué, où alors tu attendais secrêtement l’ami des pinqouins, qui comme chacun sait n’aime pas le cigare (private inside joke)

Mais non il cache bien son jeu, et me pose, d’un geste papal un cigare bizarre sur la table.
Et là mes yeux s’allument, je laisse ce double edmundo à un convive qui l’appréciera plus que moi : le cendrier – et je me saisis de cette piéce.

Un sublimes, ultrat rempli, ultra tendu, qui sent bon le cuir et qui porte un drôle de nom : L’edmundo dantes (bref, montecristo au mexique), un édition régionale mexicaine de 2007, le conde 54. 

Une chose surprenante chez Montecristo, c’est que je n’aime que les très rares (Maravilla par ex) ou les délaissés (Especial n°2) mais rarement les mainstream (la gamme edmundo, la série ratée des open).

Et là c’est la plénitude à l’allumage. C’est fin, boisé on retrouve l’arôme de Montecristo, finement boisé, un peu végétal, et plus fruité avec plus de punch, plus de jus. En deux secondes, il propulse le double edmundo (dont la civette m’avait promis que j’allais me régaler….)

Ce qui est dingue c’est son remplissage, on dirait quasiment qu’il est ventripotent et que la cape va céder sous la pression de la poupée et pourtant le tirage est parfait. 

Et oui, ce conde 54 ets parti pour rejoindre le Maravilla au panthéon des grands cigares. Non seulement il est bon, mais il est suffisamment arômatique pour rester en bouche et ne pas se faire écraser par une boisson.

L’évolution se fait principalement dans des notes oléagineuses, très marquées, très agréables, et il me vient à l’esprit l’impression d’un grand San Cristobal. Ce qui par rapport à la palette arômatique standard de Montecristo est une très belle évolution. 
Malgrè tout on est chez Monte et la puissance reste faible, on est dans le suaves. 

Je n’ai pas pu me bruler les doigts, la cape a effectivement laché vers la fin du cigare du fait du remplissage, mais je suis resté sur ce cigare, tellement l’impression fut bonne.

Merci vitologiste !

Un commentaire

Pour la Science cher Volutes, pour la Science… Il nous faut bien un cig pour quand on a Bas l’moral ou une bonne raison de baffer Maya (pas l’abeille) !

Encore dans un but de précision : les yeux de Volutes s’allument et les mains battent les accoudoirs comme bébé qui découvre son petit pot préféré. Et ça sa fait super plais’ 🙂 .

Enfin, déformation vitologique : le bousin date de 2011, et ici une photo digne de ce nom http://www.cubancigarwebsite.com/images/Montecristo_Edmundo_Dantes_Conde_54_cigar_orig_0.jpg .

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