Camacho

Camacho – Corojo Nacionales

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D’aucun dirait « Attention, truc de mec en vue ». Il est sobre, foncé, un peu bad boy / gueule cassée. J’ai découvert Camacho en essayant de nouveaux terroirs (et j’avoue un brin de curiosité en regardant la saison 2 de SOA).

A cru, ça sent l’animal, le cuir. Clairement à cru, il fait rustique. Difficile d’envisager de la finesse., on s’attend à prendre une claque. A l’allumage, ça envoie. C’est terreux, poivré, rugueux, bref, on « fume viril ». Ames sensibles s’abstenir. Le tirage est important.

Je vais calmer de suite l’histoire : c’est très différent de tout ce que je connais, et trop. J’ai du mal à le finir, et sans snobisme de la vitole, ça manque vraiment de finesse pour moi. Une puissance trop brute, une palette aromatique trop légére. Du poivre, de la terre et de la force. Les dégazages n’ont rien changé. Je ne suis pas habtué à cette débauche de puissance.

J’y reviendrai, mais probablement plus un soir qu’une après midi.

Vous l’aurez compris, c’est une petit déception pour moi. Mauvaise pioche ? Peut être, problème de conservation ? Peut être. Dans l’ensemble je n’ai pas aimé. Mais je reconnais que bombardé dans un monde de cubains et de dominicains, c’est un ovni au niveau sensation. Pour ne pas rester sur une impression j’y reviendrai, et j’ai bien l’intention d’associer un ou deux amis à cette future dégustation pour voir si ce sont mes « habitudes cigaristiques » qui faussent mon jugement.

A sa décharge, déjà c’est très loin du registre de prix d’un cubain. On est quasiment sur un prix de casual smoke. D’autre part j’ai lu certains avis sur ce cigare faisant état de notes chocolatées / cacao amer – ce que je n’ai pas trouvé personnellement.

Et pour le fun ; le camacho boy :
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