Quai d’Orsay est une marque à part dans l’univers Cubain. Ils sont souvent présentés comme des cigares de débutant du fait de leur douceur, principe un peu réducteur, la douceur ne signifiant pas nécessairement un manque de complexité ou une qualité moindre.
La douceur est aussi en mon sens une caractéristique appréciable dans un cigare si elle n’est pas une source de frustration et ce serait lassant de ne trouver que de la qualité dans la puissance.
L’imperiales est un cigare de belle construction, le cigare est toujours ferme, très finement nervuré, avec une belle cape claro. A cru, il sent le foin, l’étable, et le tirage est très cubain. La bague est sobre, je lui trouve un aspect combinant bien sobriété et gourmandise.
L’allumage est facile et très doux, quasiment trop même. Il démarre sur des notes boisée, et évolue vite vers le patissier et le grillé. L’évolution est douce, réguliére et la combustion est sans faille. Le tirage peut être un peu étroit.
C’est un cigare que j’apprècie dans les belles journées autour d’un café, avec lequel je trovue qu’il se marie bien.
Depuis que je connais ce cigare, malheureusement, j’ai aussi expérimenté des exemplaires bouchés, souvent au niveau du pied qu’une coupe franche libère, et une grande fragilité de la cape (attention à ceux qui aiment « tripoter de la vitole » en la fumant).
C’est effectivement une belle initiation a un des modules les plus intéressants dans le cigare, le churchill, et un cigare abordable en termes d’équilibre saveur / puissance. Peut être un amateur chevrronné manquera de puissance ou sera frustrant si seul. C’est un cigare mondain, au sens où on l’apprécie en compagnie, en partage, qui passe bien avec un alcool d’apéritif, ou dansun déjeuner en extérieur. Je trouve qu’il a un côté passe partout très plaisant.
Ca discute…