Cuaba – Generosos

cuaba_generosos

Cuaba est une marque un peu à part, ou du moins c’est la perception qu’elle donne. Encensée par certains, décriée par d’autres, elle est à part déjà pour la forme de tous les modules. Chez cuaba, pas de churchill ou de corona, que du Figurado, de tailles plus ou moins importante.  En termes de vente, elle reste relativement confidentielle.

Pour ma part, j’aime bien le module (figurado) qui est agréable à fumer et la saveur cuaba. La dimension du generosos (13 cm pour un cepo au max de 42) est abordable, avec un temps de dégustation équivalent à un robusto. Il est plutôt équilibré. En main, il est d’une cape grasse et foncée, le cigare restant relativement ferme. A cru, le Cuaba sent bon la terre humide et le cuir, et à cru, le bois précieux est déjà présent, ainsi qu’un tirage très important.

Pour le décapiter, j’ai pour habitude de procéder comme pour un torpedo, et j’allume le pied sans coupe – je sais que certains fumeurs de cuaba coupent aussi le pied, je n’aime pas.

Le démarrage sur ce « capuchon » est donc particulier puisqu’il offre une forme de « mise en bouche » rapide, dans laquelle il y a déjà d’exceptionnelles notes de bois précieux, très complexes et riches, et surtout, au début réel du premier tiers, il y a déjà de la puissance. Sur l’exemplaire que j’ai fumé et dont je parle aujourd’hui, j’ai eu la profonde impression d’avoir un cigare démarrant sur un divin. Une puissance suffisante, des saveurs complexes, bien que limitées au bois précieux, tirant sur l’ambre, gourmandes. La saveur m’a fait saliver ! Et c’est notable. Le seul point noir est un tirage trop ouvert, qui pourra rendre le cigare un peu « viril » pour les jeunes fumeurs, mais qui donne de la mache.

Le second tiers est une évolution importante, car – alors que déjà très savoureux – le p’tit bout se complexifie encore, en faisant apparaitre des notes suaves et mielleuse, il est plus long, plus complexe. Pour faire simple : c’est le kif fait cigare ! C’est gourmand, c’est puissant, et il y a suffisamment de longueur pour pouvoir s’interroger longtemps sur la complexité de la saveur.

Le dernier tiers est une puissance sauvage, peut être un peu trop vu le tirage, mais il se fume à se bruler.

Au final, ce cigare s’est montré être d’une évolutivité remarquable – la linéarité n’existe pas dans le generosos, d’une puissance soutenue – et parfois ça fait du bien, et d’une qualité arômatique remarquable – et c’est bien tout le bonheur du cigare.

A noter aussi, privilègier les boites agées, ce cigare jeune souffre de son tirage et d’un excès de puissance. Le temps l’arrondi, et sur ce point, au moins, le consensus est acquis.

2 Commentaires

J’ai trouvé ces cigares parfait leur goût est vraiment divin il me rappel l’odeur du café torréfié

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Me conseillerais-tu d’acheter une boîte complète de novembre 2007 apparemment bien conservée ?

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