Ah quel kiffe ce torpedo, bien roulé, avec ce côté « vieux machin » tatuaje, entre une bague simpliste aux couleurs passées et le torpedo (moi j’adore – mais j’avais oublié mon emporte piéce).
Je suis encore plus heureux d’en parler ce soir que je l’ai fait découvrir à un pote (c’est le bon terme après deux boutanches et une bonne rigolade) qui a aussi découvert un « truc grand » – et sa banqueroute future à peupler ses caves d’autres choses que de cubains.
Voilà on ne va pas faire l’analyse en 3 tiers pénible et scolaire : c’est du grand et du bon. C’est épicé, rond, un tirage quasi parfait, un module juste bien et hyper régulier.
C’est linéaire ?
Oui – mais on s’en fout ! De la linéarité comme celle là, on en voudrait tous les jours par demi-roue et en dutty free.
Ce n’est pas ultra fort ?
Oui – mais on s’en fout ! Le cigare, c’est une histoire de goûts, d’arômes, si je veux un arrache moi la gueule, je peux en fumer n’importe quand. Un cigare avec des arômes ciselés comme celui là, c’est autre chose. Epicé, boisé, légérement terreux, et so mellow.
De l’allumage à la fin, aucun défaut. Du goût, et de la qualité : la combustion est parfaite, aucun dégazage, aucune amertume, aucun piquant. Tout est bon.
Marié à un simple Taittinger brut avec lequel il a produit un accord magnifique, les deux se fondant magistralement, ce Tatauje est la digne représentation de ce que le nicaragua sait faire : du beau, bon, et surtout du régulier. A l’heure ou les boites de cubains se remplissent de cigares bouchés, ou de vitoles dont la longueur ou les arômes sont péniblement qualifés de corrects, ce cigare est une monumentale claque dans la gueule. Un brûle doigt.
Une heure de pied, et surtout après la plénitude. Cette sensation légére du bon moment, il laisse la bouche épicée mais pas séche.
A acheter d’urgence, par boite. Si vous n’aimez pas, je les reprends !
5 Commentaires
« C’est linéaire ? Oui mais on s’en fout. De la linéarité comme celle là, on en voudrait tous les jours par demi-roue et en dutty free. Ce n’est pas ultra fort ? Oui mais on s’en fout. »
A mes grands débuts, j’avais inauguré le terroir Nica par le Cojonu 2003 de la marque. Trop débutant pour l’apprécier à sa juste valeur à l’époque je me rappelle de cette claque de puissance ; de ses arômes francs et nobles à la fois de terre, cacao, de bois, d’épices fines ; de cette linéarité sans faute.
Un fumage différent des autres que j’ai pu expérimenter dans ce terroir par la suite.
Merci M. Volutes et M. la Tornade de me rappeler vers quoi me re-tourner 🙂 .
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Vous avez raison…J’en ai trouvé dans un civette (tip top du reste) place de catalogne à Montparnasse, et je l’ai dégusté hier après-midi avec un capuccino. C’est comme vous dites, c’est bon, c’est rond, plein d’arômes, crémeux, combustion parfaite. Bref..excellente découverte – grâce à vous -.
Merci !
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Pour une mise en boîte en juillet 2013, combien de temps dois-je laissé mûrir ces beaux Cojonu 2006 avant de les goûter ?
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No se; je sais que fumé dès la sortie de civette. Je ne sais pas si le terroir nicaragua vieilli ou mérite de vieillir. En mon sens non vu ceux que j’ai fumé. Mais d’autres peuvent avoir un autre avis !
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Ceux (mise boîte 2013) que je fume en ce moment (février 2015) sont délicieux et n’ont fait que se bonifier avec le temps. M’en reste 11 que je vais tenter d’oublier encore quelques mois !
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