Le lusitania de contrebande contre la fondue

Ma marmaille me faisant l’honneur de sa compagnie dans un pays qui n’aura jamais besoin d’un contre torpilleur, j’ai essayé de planifier un petit planning, non pas qu’ils soient compliqués de les divertir, mais j’ai voulu faire bonne figure.

Faut comprendre : j’ai horreur des planificateurs. Moi j’aime l’instant, l’imprévu, et avoir le temps (finalement je comprends pourquoi je fume le cigare). Mais dans certaines circonstances où on se sent le devoir de montrer l’exemple, on fait.

Bref, tout était prévu .Jusqu’à ce que je demande ce qu’ils voulaient manger. Grossiére erreur – la derniére fois que j’ai écouté l’avis de quelqu’un j’ai fini par me faire violer la bouche par des lombrics colorés ( oui, oui, j’ai bien écrit lombric, pas lubriques) au Tao Pai-Pai. Ce qui malgré l’excellent cigare me laissa un drôle de goût dans la bouche.

« Y’a de la fondue au fromage ???? ». Et merde.  Quels péres – sauf ceux qui fument le cigare et doivent sortir rejoindre leurs copains à la maison des centraliens pourraient mentir à leur enfant ? – pas moi.

Et ca se finit en plein vieux g’nef au restaurant de l’hotel de ville. Un vieux restaurant, qui fait penser à un tiers à un truc à touriste – et là on ne peut s’empecher de craindre vu le niveau des etablissements touristiques à paris -, un tiers un vieux resto bourgeois, un tiers un truc local. C’est particulier, avec un service d’une gentillesse absolue et des gens prévenants. Avec une carte qui évolue de la ripaille locale à la grosse bouffe. C’est pas fin, aucun plat n’est servi sans gras ou sans fromage ou sans viande.

Un raclette au fromage pour conq, c’est autant appêtissant que la différence entre cassolette de choucroute et une cuve industrielle. Du petit truc au fromage qui sent bon et donne l’impression de se faire un petit plaisir, on passe à l’obstacle culinaire.
J’ai opté pour une abricotine après, car quite à perdre mes fonctions hépatiques, que ce soit dans la luxure et dans les bons produits.

Je suis sorti dead, et pendant que ma marmaille ruinée le stock de dessert du restaurant, je me suis grillé un lusi en terrasse. Finalement, par un froid sec, l’air est tellement bon et les gens tellement souriants que la terrasse en novembre dans cette ville a un coté sympathique.

Ce lusi, c’est pas un vrai lusi. C’est une vision fraiche du lusi, un lusi de 3-6 mois max. Courtesy of some friends. Le lusi à l’état brut, c’est poilu. C’est pas le truc poussiéreux et doux du lusi vintage à qui j’avais fait la peau quelques jours avant. C’etait du crad, du lusi 2 nd tiers, dès l’allumage. Du vrai partagas. Un truc qui te tient au ventre. Dieu qu’il est somptueux après ce suicide culinaire que je viens de vivre.
J’en serai pas loin de déboutonner mon futal pour me mettre à mes aises.
Et ça marche bien avec l’Abricotine, relativement séche et tenue en arôme, mais avec un peu d’acidité – comme le vin du coin .

Arrivé au second tiers, je me suis dit : ‘ heureusement j’ai mangé’. La première fois, j’avais fait le kéké avec ce lusi jeunot, et j’avais pris une mega claque dans ma gueule (le premier qui rebondit sur le bitch slapping…) au second tiers, où une augmention substantielle et de la puissance  vint me frapper me laissant un peu k.o.

Ca vient de partout : sous bois, cuir, réglisse, le tirage est magnifique, le moment est grandiose.

Au 3eme tiers, j’ai pris un café. Je l’ai fini juste eu le temps d’entendre un ‘Papa tu fais parti des hommes qui aiment un gros truc dans la bouche ? » – voir ci-dessous pour la comprehension.

A n’importe qui qui aime fumer le cigare, je dirais d’essayer un fois !

@+ les copines

2 Commentaires

Super… Un blog raclette, fondue et tartiflette… Ca manquait !

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Parfait… Si le Lusi du tazer d’enfants t’a plu, je suis content. On en brulera un dernier bientôt.
Si tu aimes l’abricotine et si tu ne l’as pas déjà fait, rends toi au Denner du couin(celui qui donne des cabas rouges avec une croix blanche) et trouve la fameuse abricotine du Valais : la Morand… C’est la même maison qui produit la Williamine : et ramène-en une de chaque. Et puis moi, j’ai mieux la poâre…

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