Un beau canonazo, créé par le pitbull himself (pour ceux qui ne connaissent pas, le pitbull est le truculent taulier de l’excellente civette art tabac, place de catalogne à Paris).
Un puro nicaragua, sans faute, c’est un hommage sa petite succession, avec un beau jeu de mots.
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Boite récupérée après un appel en urgence dans une soirée, comme a son habitude, le cigare pitbull est une démonstration de roulage :
Bien rempli, gras, homogéne, c’est un vrai plaisir.
A cru, le cigare est fruité et très floral, on sent qu’il y a de la jeunesse dans l’air. Je l’ai ouvert à l’emporte piéce et le tirage fut excellent – as usual j’ai envie de dire.
Bonne nouvelle – tout de go – les amateurs de la marque vont aimer ! On retrouve la signature du pit’ : du miel, légérement poivré, et il se fume très facilement.
Comme le carlito, en mon sens, c’est un cigare qui vieillira très bien voir excellemment bien. Il est déjà bien plus ordonné que ne l’étaient les jeunes carlito et muchacha.
Le module a tendance à assagir le mélange, et le premier tiers est léger, arômatique, et c’est plaisant. La puissance arrive progressivement, et les arômes se mettent en place. Clairement, même si c’est la même patte (et pourtant je ne suis ni fan de la ley ni de nicarao) qui est derriére, il y a un côté plus abouti que ses petits fréres.
J’adore ce côté simple, sobre et pourtant arômatique. Ca envoie du miel, de l’oléagineux et juste ce qu’il faut de puissance.
J’avais un peu peur de m’ennuyer sur ce gros module, au final, il a autant de tenu qu’un canonazo cubain, n’a pas un tirage cheminé et ça en fait un très bon cigare. J’aurai même aimé l’accompagner d’une eau de vie ou d’un single malt. Ca demeure très digeste et agréable. Et ca en ferait un excellent cigare pour une soirée entre potes fumeurs !
Un essai à faire amis fumeurs !
Ca discute…